Doté d’un budget de 40 millions d’euros et pour une durée de 36 mois, le projet ARCHIMEDES a démarré en Avril 2023. Avec un nom largement inspiré du scientifique grec, et réunissant 49 partenaires à travers l’Europe, le projet ARCHIMEDES puise son inspiration dans l’ambition de faire progresser les nouvelles technologies pour la transition énergétique, la sûreté et la sécurité de la future société 5.0.
L’IRT Saint Exupéry est un membre important de ce projet puisque l’IRT Saint Exupéry est responsable du LOT 2 du projet, LOT chargé d’étudier les mécanismes de défaillances et la fiabilité des nouvelles technologies de semiconducteurs à large bande interdite. Les travaux issus de ce lot sont en totale adéquation avec les projets structurants du centre de compétence Energie Haute Densité et Fiabilité tels que GaNRET et SiCRET / SiCRET +.
LE CONTEXTE :
À l’heure de la décarbonation, où changement climatique et empreinte CO2 sont des défis cruciaux, la nécessité d’une transition énergétique en Europe n’a jamais été aussi forte. La stratégie européenne pour atteindre l’ambitieux objectif du ‘net zero carbone’ en 2050 repose sur l’électrification massive du domaine des transports qui est responsable d’environ 30% des émissions de GES (gaz à effet de serre).
Cette électrification massive ne se fera pas sans l’utilisation de nouvelles technologies permettant le stockage, la distribution et l’utilisation sûre et efficace de l’énergie. C’est dans ce contexte qu’est née l’initiative du projet ARCHIMEDES, portée par l’entreprise commune Chips JU, une initiative européenne qui vise à renforcer la position de l’Europe dans le domaine de la microélectronique et des technologies des semi-conducteurs. Associant les domaines de l‘aviation, de l’automobile et des infrastructures, de par leurs similitudes et synergies en termes de besoin d’électrification, ce projet a alors pour ambition d’accélérer la mise sur le marché de technologies de conversion d’énergie à base de transistors de puissances SiC et GaN.
Il est alors question d’étudier la fiabilité des convertisseurs d’énergie embarqués pour des applications de chargeurs automobiles, de propulsion aéronautique et de batterie pour des avions légers.
Le projet est alors organisé en plusieurs « Supply Chain » et « Work Packages » qui fédèrent les 49 partenaires provenant d’horizons multiples : fabricants d’équipements d’origine (MBAG, Renault, STLA), gros industriels tels que que AVL, Valeo, Vitesco, MBAG mais aussi PME, laboratoires (INP-GRE, RWTH, UNIEIFF…), et instituts de recherche (CNRS, CEA…).
Les partenaires du projet :